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« SIX MILLIONS » est un ouvrage d’art qui rend hommage individuellement à
toutes les victimes de la Shoah.
Il consiste en un mur de 600m2 (32m/18m), recouvert de six millions de
mosaïque-pixels d’un centimètre carré chacun et de couleurs toutes
différentes, symbolisant autant de sépultures. A une certaine distance, le
mur apparaît comme un monochrome gris.
S’appuyant sur les possibilités qu’offrent les technologies numériques tant
au niveau de sa conception que de son mode participatif de financement
(réseau web, où chacun peut «parrainer» un disparu), il se destine à faire
vivre au visiteur une expérience émotionnelle intense, lui faisant
notamment prendre conscience de ce que veut dire 6.000.000 de morts.
Il pourra être considéré comme un mémorial.
Cliquer, et patienter quelques instants pour le téléchargement du dossier (pdf).
Ce projet (V3), actuellement en discussions, fera l’objet d’un site web multi-lingue spécifique courant 2011.
Une maquette à l’échelle 1/10e sera exposée en automne 2010 à Paris dans le cadre de ma résidence « HYPERPLASTIC ».
(Dessins, modèles et algorithmes numériques déposés ©2008)
STAT'ART 
J’ai lu le V2 et je n’aurais qu’un mot :
Excellent !!!
Dans ce domaine extraordinairement sensible, beaucoup d’artistes y sont allés de leur médiocrité,
Mais dans ce projet 6 millions,
Je lis de la pudeur, du sens et du talent.
Félicitations
Très touché par votre message, cher Nestor… Surtout de la part de quelqu’un pour qui la couleur et la lumière ne sont pas de vains mots…
Merci et bonne suite pour vos travaux à vous. N’hésitez pas à me (nous) faire part de vos remarques, idée sur l’atelier, ou toute autre question. C’est aussi le but de cette plateforme.
C’est un beau projet, qui n’aura besoin que de la persistance de votre volonté, je pense, pour aboutir, car le financement que vous proposez, s’il ne se heurte à aucune loi ou autres fastidieuses voire menaçantes paperasseries, ne peut qu’être un succès. Bon courage Nicolaï !
(Mais quid des 358 pixels que la cruauté du rectangle ne peut inclure ? Ne pourraient-ils pas faire l’objet d’une œuvre attenante, d’un prolongement ? L’unicité d’une œuvre massive est en effet tentante.)
Merci, A1, pour vos encouragements.
Excellente question, cette affaire des « pixels restants » (et vous avez parfaitement raison, si l’on tient à respecter les proportions 16/9).
Il se trouve que ce nombre de six millions, comme il s’agit d’une approximation historique (plus facile à communiquer que, par exemple, 5.934.000 ou 6.019.000), d’ailleurs toujours « discutée », il est bien évident que j’en tiendrai compte lors de la réalisation. Le « bord » de l’image/mur ne sera pas net, lisse. Il y aura des « pixels manquants », à la manière d’un crénelage, sur le pourtour. Façon de montrer que ce genre de dénombrement ne peut que difficilement être exact. Il reste néanmoins terrifiant, et c’est que je veux faire ressortir « massivement », comme vous dites.
Meilleurs augures, pour la mémoire. Exprimé comme-ça, sur une forme actuelle, le génocide des nazies semble s’être passé hier, ce qui en dit beaucoup sur ses mécanismes et sur notre temps.
Très juste, Manuel. Et merci. J’ai longtemps hésité à mettre de la couleur (millions de couleurs), j’avais peur que l’on y voit quelque chose de « gai », dans cette horreur, mais je me suis dit que la mémoire est quelque chose de vivant, et non pas quelque chose de mort. Ainsi l’effet est d’autant plus prenant qu’à distance, on part du gris…
Je vais passer à votre atelier semaine prochaine (boire ce café), là j’étais très occupé. Je vous contacterai un jour avant. @+
OK
Encore bravo pour cet extraordinaire projet, Nicolaï. J’étais très heureuse d’être parmi vous hier ;0)
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